🤫🇪🇺 Uber et les plateformes dépensent des millions d’euros à #Bruxelles et ont des dizaines de lobbyistes à leur solde. Leur but : se mettre la European Commission 🇪🇺 dans la poche, comme ils l’ont fait en France avec Emmanuel Macron.

Une vidéo d’Obs. Multinationales avec Leïla Chaibi.

🧛Car Uber, Deliveroo, les lobbies des plateformes sont comme les vampires : la lumière les fait fuir. Alors pour l’intérêt général, mettons les pleins phares sur les coursiers du lobbying !

C'est mon rôle d'élue de faire rentrer les revendications du peuple dans les institutions. L’irruption des mobilisations, des revendications et de la parole des travailleurs eux-mêmes permet d'inverser le rapport de force et de mettre en échec la stratégie des lobbyistes.⤵️

🔎C’est ce lobbying populaire qui fait contrepoids à la machine de lobbying bien organisée des plateformes, et empêche que les entreprises obtiennent gain de cause à l’abri des regards du public, comme c’est trop souvent le cas, rendant possible un vrai débat au niveau européen⤵️

Le lobbying des plateformes à Bruxelles est révélateur des pratiques agressives d’influence des grandes entreprises.

Face à elles, un contre-pouvoir se dresse : celui des syndicats, des travailleurs, de leurs alliés au Parlement européen et de l’opinion publique.⤵️

Les conclusions de l’étude sont proches du message des plateformes : les coursiers préfèrent un emploi flexible à un statut de salarié. D’après un document officiel de la Commission, l’indépendance et la qualité de cette étude posent question.⤵️

Autre étude problématique : en 2021, l’institut de recherche Copenhagen Economics publie une recherche financée par Delivery Platforms Europe. Association qui regroupe Bolt, Deliveroo, Delivery Hero, Uber et Wolt.⤵️

L'eurodéputée Miriam Lexmann a également diffusé à ses collègues eurodéputés, de nombreux arguments des plateformes provenant d'une étude. Problème, cette étude était financée par ces mêmes plateformes. Ce que l'eurodéputée s'est bien gardée de préciser à ses collègues.⤵️

Du côté du Parlement 🇪🇺, les plateformes peuvent compter sur la complicité de certains députés européens de droite.

👀Des députés, qui organisent des réunions discrètes avec les lobbys, reprennent leurs éléments de langage et insultent les travailleurs.⤵️
twitter.com/leilachaibi/st…

Impossible de comparer le nombre de ces rendez-vous entre entreprises et la DG Emploi avec les rendez-vous obtenus par les syndicats sur le même sujet : la DG Emploi refuse de divulguer la liste des réunions de ses employé·es avec des représentants d’intérêts.⤵️

Grâce à leurs réseaux, les plateformes jouissent d'un accès privilégié à la Commission🇪🇺.
👉En avril 2021, UBER avait déjà rencontré la DG Emploi (et le commissaire) au moins 5 x en 5 mois.
👉À la même date, BOLT en était à 8 rdv en 7 mois. En juin 2021, WOLT à 6 en 9 mois⤵️

Autre exemple d’alignement entre la Commission et les plateformes : le PDG de BOLT, Markus Villig, siège au Conseil de l’Innovation de l’UE et Zuzana Púčiková, directrice en charge de la politique européenne chez UBER, a été nommée ambassadrice pour le climat de la Commission🇪🇺⤵️

Les plateformes s'immiscent au sommet des instances🇪🇺. Nous avons découvert que Fabrice Comptour, membre du cabinet du commissaire Breton, aurait encouragé Uber à porter plainte contre la France, l’Allemagne et l’Espagne pour avoir restreint les possibilités d’expansion d'UBER.⤵️

Les plateformes ont donc multiplié les formes de leurs tentacules :

🏛Instituts et think tanks
🤝Responsables politiques ayant travaillé pour elles auparavant (portes tournantes)
💼Associations d’entreprises
💰Études financées
👔Consultants
🎓Cabinets d’avocats
🌐Agences de com'

Face à ces décisions, les plateformes ont décidé de passer à l'offensive et tissent en douce leur toile au sein des institutions européennes.

Objectif : détricoter la directive, tout faire pour légaliser leur business frauduleux et laisser leurs travailleurs dans la précarité.⤵️